J’ai sous les yeux, quand je travaille, ces roses de Palézieux. J’ai acheté cette petite gravure à Genève, par une après-midi d’hiver. Elle m’accompagne de son or et éclaire doucement le bureau sur lequel j’écris.
La revue Conférence a rendu de fréquents hommages au dessinateur, dans plusieurs numéros. Les éditions de Conférence ont aussi publié plusieurs livres d’exception, avec des gravures de Gérard de Palézieux: notamment un texte de Maurice Chappaz (Voici le garde-voie) et un texte de Philippe Jaccottet (Très peu de bruit).
Jaccottet a publié chez Fata Morgana (2005) ce petit hommage: Remarques sur Palézieux. Il y écrit notamment:
(…) des objets nourris, caressés, comme approfondis par le temps, des objets immobiles, arrêtés, et que voilà rassemblés dans une chambre qu’on ne voit pas mais qu’on devine silencieuse, fermée (et le paysage lui-même a souvent quelque chose d’une chambre), arrangés avec un soin patient, un tendre respect, sur une table, comme sur un autel domestique, pour un culte sans éclat, rendu à voix basse à une divinité silencieuse et sans nom.
Pour aller plus loin, voyez aux éditions de La Dogana, la très belle monographie consacrée à Palézieux.